Lactarius britannicus D.A. Reid
Voici un Lactaire que nous nommons L. britannicus. Dans l'ouvrage The genus lactarius (Heilmann-Clausen, Verbeken et Vesterholt), les 3 auteurs considèrent que L. fulvissimus, L. britannicus, L. subsericatus, L. subsericatus f. pseudofulvissimus sont une seule et même espèce qu'il faudrait appeler L. fulvissimus Romagn. Une analyse biomoléculaire pour distinguer ces espèces serait donc la bienvenue pour que ces considérations puissent être effectivement prises en compte. En effet, Maria Teresa Basso, quant à elle, reconnaît bien L. fulvissimus, L. britannicus et sa forme pseudofulvissimus. Elle liste même les différents critères de comparaison sous forme d’un tableau. Le Britannique Kibby, dans "British Milkcaps" conserve également L. fulvissimus car plusieurs auteurs reconnaissent des différences, notamment en ornementation de spores et en structure de cuticules, avec L. britannicus. Il faut avouer tout de même que, à part l’immuabilité du lait pour L. fulvissimus, les caractères distinctifs macro. sont proches. Concernant ceux de la micro. il en va de même ! Il faut posséder un matériel honnête et être très bon observateur et pour y voir clair… Séparer ces espèces est, apparemment, du domaine du mycologue averti ayant une bonne expérience de ce genre. Reste donc, comme cité plus haut, le séquençage du génome de ces espèces ! Identiques, au moins pour certains, cela simplifierait bien des choses ! PS : Les espèces représentées par la photo 1 avaient un lait jaunissant au bout d’environ 15 mn. Pour les suivantes, le test n’a malheureusement pas été fait. Leur détermination pouvant donc être discutée.